Cours des bois

Présentation de la méthode d’analyse des prix de vente du bois de FRANSYLVA en Limousin.

Nous pensons que c’est un service auquel vous attachez beaucoup d’importance, que nous pouvons vous rendre à chaque période de vente : printemps et automne. La méthode suivie sera appliquée à toutes les ventes groupées du Limousin:

- Nous  retenons les lots adjugés en séance ou négociés après celle-ci sous réserve d’avoir la certitude du prix négocié ; nous éliminons les lots qui ne sont pas constitués au minimum à 80% de leur volume par une seule essence. Les prix sont frais inclus.

- Nous classons les lots sélectionnés précédemment par essence et par catégorie de volume : <1 m3 ; entre 1 m3 et 2 m3 ; > 2 m3  et nous calculons les prix au m3.

- Nous indiquons pour chaque essence et chaque catégorie de volume dans cette essence, la fourchette de prix observée (les prix minimum et maximum par catégorie) ainsi que le prix moyen (moyenne des prix des lots pondérée par les volumes de ces lots).

Cette méthode est simple et robuste, elle fait abstraction des conditions spécifiques à chaque lot, comme par exemple les conditions d’exploitation.

La fourchette obtenue permet à chacun de se faire une idée et de se situer pour son propre cas. Les prix moyens permettront de calculer les variations d’une période semestrielle sur l’autre.

La publication assure une parfaite confidentialité vis-à-vis de chaque apporteur ou acheteur et sera faite deux fois par an, après les ventes d’automne et celles de printemps.

Nous ferons une moyenne entre les ventes de chaque période semestrielle. Nous réaliserons également un compte-rendu spécifique à chaque vente.

Les coordonnées des experts forestiers et gestionnaires forestiers ayant ouvert leurs ventes au syndicat seront mentionnées dans notre publication afin que vous puissiez les contacter pour vos propres ventes.

Analyse des prix de la vente groupée de Fransylva en Limousin du 7 décembre 2023
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prix du bois

 Prix des bois sur pied, abattus et sciés au premier semestre 2024

https://franceboisforet.fr/2024/06/12/prix-de-vente-des-bois-sur-pied-en-foret-privee-indicateur-2024/

Le premier semestre de l’année 2024 a été marqué par des exploitations rendues très difficiles par un début d’année très pluvieux et une conjoncture économique mondiale peu porteuse pour les marchés feuillus et résineux. En effet, les tensions géopolitiques et les doutes émis sur la reprise économique des grandes puissances mondiales comme la Chine et les Etats-Unis n’ont pas servi de catalyseur pour la demande en bois. En revanche, les perspectives positives du début d’année et l’effet de rareté sur certaines essences soutiennent le prix des bois.
Dans ce contexte, le prix moyen des essences résineuses repart légèrement à la hausse après la baisse des prix entamée en 2022 après l’euphorie post-Covid. Certaines essences comme le Douglas et le Pin laricio reprennent quelques pourcents de hausse sur le bois d’œuvre. En parallèle, la demande pour les bois d’industrie permet aux bois de qualité secondaire d’être vendus à des prix soutenus. Pour les feuillus, le Chêne confirme la tendance haussière des prix, de même que le Frêne, le Hêtre et le Peuplier. En revanche, l’afflux de bois dépérissant commence à impacter le secteur. En effet, la hausse des prix concerne surtout le bois d’oeuvre de première qualité qui ne présentent pas de signe de dépréciation. Les dépérissements observés sur ces essences provoquent une raréfaction de la ressource en bois de bonne qualité. La demande en bois d’industrie et de chauffage permet pour le moment d’écouler ces bois dépréciés.
Les perspectives générales de marchés repassent au vert en cette seconde moitié de l’année alors que l’inflation revient sur des niveaux souhaitables (+2% par an). Les grandes puissances mondiales relancent tour à tour leur économie, comme les États-Unis qui baissent leurs taux de 0,50 % et la Chine qui accélère pour atteindre ses objectifs de croissance. La reprise de la demande internationale pourrait donc venir soutenir les marchés français en bois en cette fin d’année 2024 et début 2025 ce qui serait bienvenu dans le contexte national assez morose avec une construction individuelle en berne et des conditions d’exploitation préoccupantes en cet automne exceptionnellement pluvieux.